T.V est Morte:La curée

 

 

La t.v n'est en rien une boîte à troubadoure comme se plait à dire Jackouille, mais bien une lucarne aseptique comme l'avait pronostiqué Morrisson J.
La tv devait être l'Instrument de culture de la masse. Une possibilité originale par rapport à toute l'histoire, d'amener la connaissance chez le plus grand nombre.
A ses debuts la tv devait être le moyen pour que chacun, chez soi, avec un effort moindre (?) puisse apprendre à lire, à écrire, à compter. Qui était Saint Simon ou Einstein? Et ce que ces gents ont voulu dire à l'humanité? Où se trouve Ouarzazate et où et comment coule l'amazone? Pour les plus curieux préciser ce qu'est le surréalisme ou combien saturne a de satélites…

Au lieu de cela, la tv a préféré le vulgaire à la vulgarisation. Les fac-similés de troubadoure que l'on y aperçoit ne font que bredouiller une langue déja suffisament balafrée, ceci dans le seul but de plaire pour moitié à eux même et pour moitié au plus grand nombre (l'innénarable "opinion public "). Cependant la faute n'est certainement pas à retourner sur le plu grands nombre, qui, s'il ne regardait pas ces amas d'inepsie, celle-ci n'existerait pas... Car c'est bien parce que, AVANT, il y a déjà eu effet de cet abrutissement que MAINTENANT la masse regarde et aime ces niaiseries.
Quant à tenter d'enseigner quelque chose, certains si essayent bien sûr (e.g. la cinquiéme), mais le Washing-brain a si bien fonctionné que ce genre de programme est en quelque sorte banni.
La tv d'aujourd'hui n'a pour seul but que de vendre et pour mieux vendre elle crée littéralement les besoins afin d'être sûr que le produit n'ai aucun mal à trouver acheteur (i,e. Imposer un sourir d'une blancheur irréprochable pour mieux vendre le dentifrice qui blanchit les dents).
Ainsi par le jeux d'interactions complexes entre les facteurs eco, socio, psy, la tv aseptise celui qui la regarde. Son fer de lance est le prêt-à-penser (expression toutes faites, stéréotypes, …) qui sert de grille de décodage, en simplifiant l'environnement, en permettant d'accelérer la transmission de l'info, en biaisant les jugements, en encourageant un traitement selectif de l'info...
Ainsi à la longue le tvphage n'est plus capable de penser que par clichés, tout ce qui en sort est écarté. Le tvphage finit par devenir une masse gélatineuse incapable de se tenir debout seul, il ingurgite tout par osmose (tant que cela correspond à sa physiologie scultée par les heures précédentes), et reçoit de temps à autre un coup dans la masse pour tenter de le garder en vie (de s'en assurer) plus que pour le reveiller car un mort n'achète pas, mais un éveillé pourrait le regretter. Ainsi le tvphage perd tout sens critique et capacité de réfléxion personnelle.
Sartre prétendait (à peu prés) que pour bien penser il fallait commencer par casser les os que l'on a dans la tête, la tv est une sorte de pathologie consistant en une surcalcification de ces mêmes os.
Il y a beaucoup de métaphores entre la nourriture et la tv ; la tv serait une sorte d'orgie avec des produits démarqués à la différence que l'on ne peut vomir entre les plats. Donc tout celà s'accumule et finit par causer différents troubles gastriques, voir même boulimie ou obésité. Là également les régimes existent mais sont contraignants, longs et difficiles.
Il n'est pas besoin de parler des études sur ce sujet : les tentatives de privation de tv sur des familles américaines ont montrées que le régime échoue pour la majorité dans les premières 48h.
Quant aux comparaisons tv/drogue, elles sont pertinentes aussi, à cela prés qu'après une overdose, le sujet ne meurt pas, les effets sont beaucoup plus lents et donc l'intoxication est plus pernicieuse.

Un autre probléme réccurent est celui de savoir si les gens sont plus violents parcequ'ils regardent des programmes violents ou est-ce les gens violents qui apprécient particuliérement ce genre de programmes. La suite la semaine prochaine...

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